Pour la petite histoire...

 

C’est mon père, artisan-boucher réputé, qui m’a transmis la passion de l’élevage dès mon plus jeune âge. Après des études agricoles, j’ai travaillé dans de nombreuses exploitations afin d’acquérir un maximum d’expériences. En 2009, je deviens salarié pour mon père qui me laisse à 100% les rênes de la ferme. Dès lors, je choisis de développer ce que mon père avait déjà entrepris, la normande de forme. 

Passionné par cette race, si rare et si particulière, je décide de reprendre l’exploitation familiale et de me mettre à mon compte en mai 2017. Même si aujourd’hui je me consacre entièrement à la génétique de la normande de forme, mon cheptel est encore constitué pour une petite moitié de vaches croisées, blondes d'aquitaine/ Parthenaises.

 

La normande de forme, tchi k’cest tcha ?

 

L’emblématique race normande est reconnue depuis toujours pour la qualité de son lait bien sûr, mais aussi pour sa viande goûteuse et colorée. Une sélection longue et rigoureuse a permis de faire ressortir le gène dit « culard » qui permet d’obtenir des animaux plus conformés, destinés à la production de viande. 

Le développement des formes, associé à une finesse d’os, permet d’obtenir plus de tendreté. Mes animaux de race normande, ainsi conformés, possèdent les quatre critères qui font une bonne viande : Goût – tendreté – Couleur – Grain de viande

 

Mes principes d'élevage

 

J’apporte une attention toute particulière à ce que mes animaux aient une qualité de vie irréprochable, c’est pour cela que j’ai choisi de mener un système extensif qui prône la qualité plutôt que la quantité.

Actuellement, le cheptel pâture 8 mois de l’année sur 50ha de prairies. L’hiver, les bêtes sont à l’abri et mangent le foin, l’enrubannage et la luzerne produits sur l’exploitation, mais également des betteraves provenant d’une ferme voisine. 

Lorsqu’ils arrivent en finition, les animaux sont complémentés par un granulé constitué de matières premières telles que des céréales (orge, blé, maïs), de la pulpe de betterave et de luzerne, du tourteau de lin et de colza...

Dans un souci de respect de l’environnement et de qualité, j’utilise essentiellement du fumier pour fertiliser mes prairies.

Parlons-en : Julien LUET

La viande, un seul objectif : la perfection

 

D’un point de vue gastronomique, la viande de qualité doit laisser une sensation fine et juteuse, consistante dans l’assiette mais fondante et moelleuse en bouche. Cette consistance dépend du temps de maturation, de la cuisson, mais surtout du grain de la viande qui doit être très fin. 

La normande de forme possède naturellement un grain fin, ceci associé à des animaux engraissés lentement (minimum 4 ans) avec une alimentation de qualité, on obtient un grain de viande exceptionnel...

Pour être certain de ne pas décevoir ma clientèle, j’emmène mes animaux en concours et me confronte ainsi à l’avis des experts.

Parlons-en : Julien LUET

En ce qui concerne la transformation

 

Elle a lieu à la ferme dans des laboratoires aux normes.

La viande mature au moins 10 jours en chambre froide avant d’être découpée par un boucher et mise en colis.

Parlons-en : Julien LUET